En 1958, La revue de l’Ecole Polytechnique publia un article de Maurice ALLAIS, X 31, prix Nobel d’Economie, qui s’intéressa à la gravimétrie en faisant des expériences pendulaires, montrant, qu’outre l’effet FOUCAULT, qui résulte de la rotation diurne de la Terre, un déplacement azimutal se manifestait. En outre, des expériences pendulaires initiées par Maurice ALLAIS lors des éclipses de soleil révélaient également un déplacement azimutal du pendule. Cela, selon Maurice ALLAIS remettait en question la loi de Newton, ce qui me conduisit à lire l’ouvrage de Newton, les “Principia Mathematica”, paru en 1687, où il exprima ses lois.
Dans son ouvrage, il écrit dans sa PROPOSITION VI, page 82 : “Que la chute des graves, s’effectue en des temps égaux en faisant abstraction, du moins, du retard suscité par une très faible existence de l’air, d’autres que moi l’ont observé depuis longtemps”. Newton formule alors de nouvelles lois du mouvement.
Loi 1 : “Tout corps persévère en son état de repos ou de mouvement uniforme, sauf si des forces imprimées le contraignent d’en changer”. Cette loi ne définit pas l’effet de la gravitation.
Loi 2 : “Le changement de mouvement est proportionnel à la force motrice imprimée, et s’effectue suivant la droite pour laquelle cette force est imprimée”. La force imprimée est le poids, donc proportionnel à la masse de chaque corps, ce qui ne correspond pas à la gravitation qui imprime la chute des graves en des temps égaux.
Loi 3 : “La réaction est toujours contraire et égale à l’action”. Newton se réfère à d’autres actions que la gravitation, telle la pression ou traction ou de choc sur un autre corps, et à un cheval tirant une pierre attachée, oubliant le cas ou le cheval au galop, entraine la pierre, auquel cas l’action du cheval n’est pas égale à la réaction de la pierre. Ces exemples sont tous étrangers à l’action de la gravitation, dont la seule loi, rappelée par Newton, est exprimée dans sa PROPOSITION VI.
Cela remet en question l’attraction réciproque entre deux astres orbitaux , où F et F’ expriment la force réciproque d’attraction, M et M’ les masses des corps, D leur distance, et G une constante. C’est cette réciprocité qui a déterminé le calcul des masses du soleil et des planètes.
En février 2014, la Royal Society a réuni les principaux spécialistes mesurant la constante G, sur le thème : “La constante newtonienne de gravitation, une constante trop difficile à mesurer”, dont les écarts allant de 6,672 à 6,676. La constante l’est-elle ou non ?
Ajoutons qu’à l’heure actuelle, on connait l’effet de la gravitation, mais non la cause.
J’ai donc conclu un contrat expérimental de gravitation avec l’Observatoire Royal de Belgique, réalisé par le professeur Michel van Ruymbeke.
L’expérience consiste à soumettre
un pendule vertical à l’attraction
de masses de même volume, de
cuivre, d’aluminium, de
plexiglas, non magnétique, et de
fer magnétique, montées sur une
poulie.
Le résultat des mesures montre
que l’attraction ne dépend, ni de
la matière utilisée, magnétique
ou non, mais seulement de la
masse attractive.
La 2ème expérience, consistera à
vérifier l’effet d’écran de la Terre
sur l’attraction solaire, mesurée
par un pendule, exposé ou non à
cette attraction, selon la rotation
terrestre.
L’autre remise en cause concerne les expériences interférométriques de Michelson (en 1881), de Michelson et Morley (1887) et de Morley-Miller (1902-1905) qui n’ont pas mis en évidence la vitesse de la Terre de 30 km/s dans l’éther supposé immobile. Ces résultats plongèrent les physiciens dans un énorme embarras, et conduisirent Einstein à énoncer les 2 postulats de sa relativité restreinte, en 1905.
Une telle théorie ne s’imposait nullement. L’échec de ces expériences impliquait celui de l’hypothèse de l’éther immobile. Il fallait admettre que la vitesse de l’éther à la surface terrestre était, selon les expériences interférométriques réalisées jusqu’à ce jour, soit nulle selon la plupart d’entre elles, soit faible selon Miller, comme l’avait justifié Maurice Allais.
Venons-en au Big-Bang. Tout part du fait que le spectre de la lumière émise par les galaxies lointaines présente un décalage vers le rouge. En se fondant sur l’effet Doppler, qui est la variation de fréquence apparente du sifflet d’un train qui croise l’observateur (plus aigu lorsqu’il se rapproche, plus grave lorsqu’il s’éloigne), et en l’appliquant à la lumière, on a crû démontrer la fuite des galaxies. En 1928, Hubble en formulera sa loi v=Hr, où v est la vitesse de récession de la galaxie, r sa distance, H une constante. Georges Lemaître émit alors la thèse d’une fuite des galaxies à partir d’une explosion unique, appelée Big-Bang. Ce n’est pas démontré dans les faits. Mais on peut, sur des faits, expliquer le phénomène autrement. Le soleil est jaune au zénith, rouge orangé au coucher. La couleur est fonction du trajet dans l’air atmosphérique des rayons que l’on observe. Les rayons émis par les galaxies lointaines traversent l’atmosphère gazeuse de nombreuses galaxies, d’où un décalage vers le rouge.